Programme Expositions Coté vin coté bière :

Juillet : Bernard Philippeaux,
Apéro le Vendredi 4 juillet à partir de 18h30

août : Eric Penard,
Apéro le Vendredi 1 août à partir de 18h30


Septembre et Octobre annulé.

novembre : Annick Gaston,
Apéro samedi 8 novembre à partir de 19h30(prévisionnel)

décembre : xavier de maisonneuve (prévisionnel)
Apéro le samedi 6 décembre à partir de 19h30

Janvier : Christophe Fauconnet(prévisionnel)
Apéro le samedi 10janvier à partir de 19h30

Exposition du 3 Octobre au 26 Octobre 2014

Saint-Gilles-Croix-de-Vie.

5 artistes, tous formats :
Bernard Philippeaux, Eric Penard, Laurence Drapeau, Annick Gaston, xavier de maisonneuve

Vernissage Libre le Vendredi 3 Octobre à partir de 18h.3O - 21h.30.

- Salle Marcel Baudouin (grands-moyens formats)
- Coté Vin Coté Bière Halles de la Vie, de juillet à octobre, 6 artistes : petits formats

Vernissage Libre : Pour le moment : toutes personnes susceptibles de venir au vernissage du 3 octobre 2014 à la salle Marcel Baudouin est en droit de venir avec des victuailles ou bien un alcool.

XAVIER DE MAISONNEUVE

Série en développement : La singularité.



Dans le jargon des Neurosciences, la notion de la Singularité définit que l'être humain est loin d'utiliser la totalité de ses capacités neuronales, et qu'il faut s'attendre à la naissance construite ou innée d'un nouveau "Genre" : Ainsi la progression de la recherche en prothèses humaines sert cette notion : par l’implantation de puces ou le remplacement complet d'un membre.

Certains pensent que le progrès scientifique est irréversible. D'autres disent : « Nous sommes face à un dilemme moral, faut il risquer de voir l'humanité détruite par la création de ces êtres où bien faire le choix tragique de renoncer à créer des Dieux ? ».


A la Singularité, j'inclus la Série des Fuck Paysages, regards sur notre collectivité, mais aussi et surtout une ré-appropriation picturale répondant à la question : comment représenter notre environnement ?
www.xavierdemaisonneuve.com - vit et travaille à st gilles croix de vie  -   06 109 381 45

BERNARD PHILIPPEAUX

Bernard Philippeaux, le pop critique On ne s’étonnera pas de ce que PHILIPPEAUX est, comme sa peinture, lui-même un pince-sans-rire et il faut se réjouir, peut-être du dynamitage de la société consumériste à laquelle s’attaque ce musicien devenu peintre avec une inventivité déconcertante, mêlant les images et les mots - les jeux de mots (“beurre de missel”...) Philippeaux accomplit son programme et cela donne des peintures d’une étonnante efficacité. On ne les décrit pas, parce qu’il faut littéralement les lire. Comme le dit si bien Pierre Tilman: ” Bernard Philippeaux fait une peinture qui se lit. Dans un monde qui se lit. Parce que nous vivons dans un monde qui se lit, et nous ne faisons que ça toute la journée, sans même nous en rendre compte, lire, lire, et relire... “ Alors il faut bien qu’un peintre nous apprenne à lire au deuxième degré ou troisième degré, avant que nous sombrions dans l’abrutissement. Philippeaux s’est donné comme mission de nous réveiller, peut-être de nous guérir, s’il est vrai comme l’observe Tilman que “ cette société qui affiche son bien être à la face du monde entier est basée sur le mal être.“ Bernard Philippeaux concluait avec précaution: “ je pense être influencé par l’ esprit pop dans mon travail, avec il me semble, un esprit peut-être Pop critique. Sous toute réserve.” Pas de réserve: s’il existe aujourd’hui une peinture pop pleinement, radicalement critique, c’est celle de Philippeaux. A consommer sans aucune précaution. Jean-Luc Chalumeau. (extrait) bernard.phippeaux(@)wanadoo.fr - www.bernardphilippeaux.free.fr

LAURENCE DRAPEAU

Je connais Laurence Drapeau, et sa pratique de la peinture depuis plusieurs années. Cette artiste peut donner une image trompeuse d’elle-même, comme sa peinture peut l’être.

Apparemment, son sujet principal est l’être vivant, homme, femme, enfant, parfois animal avec son truc en plume, comme Zizi qui fût d’abord petit rat.

Laurence devient meneuse de sa mise en scène, qu’elle habille, dedans, dehors, pas forcément pour sauver les apparences, ou alors de la “commedia dell’arte personnage”.

Laurence Drapeau, ou L. Drap, drape ses peintures, ses personnages, dedans, dehors, c’est de la danse qu’elle interprête, comme un toréador, le rituel n’est pas fini, l’animal peut s’en sortir vainqueur, pas comme certaines de ses peintures, où c’est l’oiseau qui y laisse ses plumes comme des lettres mortes, ou plumes de danseuses dedans, habillées dehors.

Laurence tire le drap pour ses personnages plus ou moins habités. Personnages drapés à la mode, à la mode de quand ? d’aujourd’hui, d’hier, de demain. On se retrouve dedans dehors, puisque la mode est toujours à la mode.

L’art dans ce monde actuel, où tout est cousu de fil blanc, tout est confusion, où le marché vénère l’art numéraire, et passera par l’art de rien, pour devenir l’art funéraire, tous les coups sont permis.

Laurence, pour sa peinture, a bien raison de prendre toutes les libertés qui lui sont offertes, même si cela n’est plus à la mode.

Bernard Philippeaux - 18 janvier 2013
vit et travaille au Château d'Olonne -  06 829 652 34 - www.laurencedrapeau.com

ERIC PENARD

Le dessin d’abord...

Des dessins  sont réalisés spontanément, rapidement, sans repentir.
Chaque série répond à une règle du jeu clairement définie.
Mes réalisations deviennent une banque de données pour la création d’ oeuvres plus complexes : images fixes, livres, vidéos, installations...
L’essentiel de mes réalisations résulte d’une adaptation à un lieu ou un sujet.


AGENTS DOUBLES     (2012) :

Ce travail était une intervention plastique pour le « Festival Simenon » de 2012, aux sables d’Olonne.


C’est une allégorie humoristique d’ écrivains populaires du thriller et du roman noir. Par le texte ou l’image,chaque portrait est le résultat d’un assemblage de deux représentations d’écrivains. Les superpositions et collages proposent ainsi une série de «killers» imaginaires.

Chaque fiche oscille entre l’univers de l’imagerie médicale et celui de l’identification policière.

SALONS MOBILES  (2010/2011)

La voiture de collection n’est plus un moyen de locomotion mais un objet sublimé. L’habitacle est un salon mobile. Le maître des lieux trône au volant comme un enfant dans un cockpit de manège. Chiffres, lettres et pictogrammes animent le panorama du tableau de bord. La sensualité des cuirs, bois et tissus côtoient la foideur du métal laqué ou du chrome.

Lieux de séduction, ces salons privés ne font pas oublier la monstruosité ou l’élégance de la mécanique.

 Chaque planche graphique s’inspire de l’univers d’un habitacle. La composition est l’addition de petits dessins d’observation. Ils sont un témoignage du point de vue du conducteur. Qu’importe le panoramique derrière le pare-brise, seul compte le paysage qu’est le tableau de bord. Il apparait de manière fragmentée sans tenir compte d’un principe perspectif. Morcellement des images et géométries irrégulières des cadrages participent à une impressions de mouvement, parfois même de destruction.

Eric Pénard



Vit et travaille aux sables d'Olonne- 06.82.96.74.27 - penard.eric(@)orange.fr
www.eric-penard.com